photographie Robert Hauk |
D'après ce que j'ai pu observer dans le massif du Néouvielle, bien que sa floraison ait lieu au début du printemps, elle n'attend pas toujours la fonte des neiges pour faire son apparition. L'abondant duvet qui la protège de l'assaut du vent d'hiver inspire d'autant plus de douceur par contraste, un peu comme celui des jeunes phoques ou des oisillons sur la banquise.
Je lis à ce propos dans le wiktionnaire que le nom de cette fleur dérive du latin pulsatus, « battu par le vent », à cause de la légèreté de ses aigrettes agitées par le moindre souffle. Etymologie évoquant donc la rigueur des éléments mais d'abord la force vitale du pouls.
J'en profite pour souhaiter à mes lecteurs et lectrices une belle année 2015 ; même si chaque fleur s'épanouit à son rythme, certaines semblent capables de prendre de cours l'ordre climatique, en témoigne notre coquerelle, autre nom de la pulsatille : le perce-neige n'a qu'à bien se tenir !
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