Vous connaissez peut-être la devinette de ce petit programme de la chaîne culturelle, aujourd'hui je visite la gallerie de Matthias Heiderich, dont j'apprécie les photos d'architecture, ne sachant pas trop que présenter de son oeuvre alors j'opte pour cette planche dont il n'a pas précisé quelle image appartenait à quelle ville, alors aux voyageurs européens de retrouver Lisbonne, Berlin et Munich !
jeudi 10 juillet 2014
"Karambolage"
Vous connaissez peut-être la devinette de ce petit programme de la chaîne culturelle, aujourd'hui je visite la gallerie de Matthias Heiderich, dont j'apprécie les photos d'architecture, ne sachant pas trop que présenter de son oeuvre alors j'opte pour cette planche dont il n'a pas précisé quelle image appartenait à quelle ville, alors aux voyageurs européens de retrouver Lisbonne, Berlin et Munich !
mercredi 9 juillet 2014
Paths, Ruben Brulat
Avec sa série photographique Paths, Ruben Brulat nous propose une vision romantique du paysage ; selon les interprétations, le rapport de l'homme à cette nature sauvage est plutôt harmonieux (personnages simplement assoupis ayant trouvé leur juste place ici) ou bien vaincu par la grandeur d'une nature hostile. Le sujet se situe sur la ligne médiane certes, mais il est minuscule et semble inanimé dans ces étendues la plupart du temps désolées.


Ce paysage lunaire est le seul qui comporte des traces de pas, je le trouve très beau car la femme semble avoir marché couchée sur le côté et aussi pour la bruine que l'on distingue à peine et le stable strié, comme la peau sous l'effet d'un contact prolongé avec l'eau.


mardi 8 juillet 2014
Ashley Bickerton

On sent l'influence de ses Caraïbes natales chez cet artiste américain, un exotisme qui n'est pas de l'ordre de l'artifice décoratif dans ces portraits bizarres où une gaieté haute en couleur l'emporte sur leur aspect un peu inquiétant. Ici, un visage plus angélique à l'expression singulièrement triste au sein de son oeuvre. Elle émane de l'oeil gauche.
On pense à l'esprit des effigies confectionnées à l'occasion du dia de los muertos mexicain, esprit auquel ils ont probablement recours bien malgré eux suite au séisme qui vient de frapper là-bas.
Eikoh Hosoe
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Barakei, 1961 |
Ici le détail d'un couple dont la femme tient une rose, fleur symbole d'Amour, contre sa peau nue, "supplice" du contact avec les épines.
On assimile à peine la masculinité du partenaire à sa légère pilosité, dans une pose qui n'a rien d'une mise en scène érotique classique.
Beautiful Iranian Singer !
Marjan Vahdat, une prodigieuse chanteuse iranienne, du moins pour la profane que je suis ! Il me semble qu'elle comble à elle seule tout les petits reproches que je pourrais faire à l'égard de la musique orientale en général (d'accord ça ne veut pas dire grand chose !) que j'avais entendue jusqu'alors. Le persan, qui n'a pas la rudesse de l'arabe, une interprétation puissante mais pas emphatique, une "vibe" très finement dosée, un accompagnement qui fait une entrée au combien subtile dans la chanson, un crescendo mesuré, avec l'instrumental qui prend brièvement le relai à la fin du morceau plutôt que de se surajouter à la voix. Cette chanson, Shevano n'est pas publiée dans sa totalité, alors je vais essayer de l'écouter sur une autre plateforme, suspense de découvrir si les deux dernières minutes sont intenses ou calmes !
Young iranian girl, Palagan, photo Eric Lafforgue
VC-People - Galactic Classics (A Side)
Galactic Classics nous offre leurs arrangements électro décalés de pièces cultes de musique classique : de la madeleine de Proust marbrée : le menuet de Boccherini qui figura parmi mes premières partitions de jeune musicienne, le son d'un Jean-Michel Jarre, des jeux vidéos des années 80 / 90, et un côté comique BO de nanar, confirmé par l'iconoclaste portrait de Beethoven en cosmonaute ! Mention spéciale pour la barcarolle d'Offenbach.
(1979) Side 1
Gipsy Dance (Habana from Carmen) G. Bizet
Disco Rigoletto (Caro Nome from Rigoletto) G. Verdi
E-L-I-Z-A (Piece for Eliza) L. V. Beethoven
Mr. Boccherini's Minuetto (String Quartet) Boccherini
Hoffman's Fairy Tale (Barcarole from The Tales of Hoffmann) J. Offenbach
jeudi 3 octobre 2013
Endless Park
J'ai découvert tout récemment le compositeur électro Hol Baumann que je veux vous faire découvrir tant son oeuvre témoigne d'une grande richesse intérieure. Comme à mon habitude, je prendrai pour exemple un morceau, ici Endless Park, issu de l'album [Human]. Pourquoi ce choix, car il évoque à mon sens avec subtilité et sans les niaiseries habituelles le monde de l'enfance. L'utilisation du Toy Piano que John Cage avait intégré de façon ludique dans la musique d'avant-garde, est ici plongée dans une atmosphère sombre qui jongle entre équilibre et déséquilibre. Hol parle de "sculpture sonore" pour qualifier son travail et on peut le comprendre au delà de la notion de matière à travers les percussions choisies au début, tantôt sur le temps, tantôt légèrement décalées et quasi inaudibles. Déséquilibre aussi dans le vacillement de la nappe initiale, qui frise la dissonance. On retrouve une même nappe en conclusion, qui n'en est donc pas vraiment une. J'en viens donc à l'interprétation du titre qui nous éclaire un peu sur la portée du tout. Il est encore un paradoxe, puisqu'un parc par définition a des limites. Or là, nous avons une évocation de l'infini qui se retrouve aussi dans cette musique répétitive sur le plan des motifs récurrents mais aussi parfois des statu quo d'une seule note scandée. Elle subit aussi de subtiles variations sans que la progression soit régulière. Hol a-t-il voulu mettre à mal les certitudes, le confort d'une enfance idéale ? Le parc est rassurant dans ce qu'il a de domestiqué mais en même temps il nous bride. L'infini, c'est la liberté au prix d'un doute perpétuel.
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