Cloudscapes, Mia Pearlman

Inrush (detail), couverture du catalogue d'exposition de Mia Pearlman

Ces nuages découpés dans le papier ont le raffinement de la dentelle sans l'aspect étriqué que reflètent certains travaux de précision typiquement féminins.
L'artiste dit vouloir brouiller la séparation entre espace intérieur et extérieur au travers de cette superposition baroque de multiples filtres évanescents...en rendant tout de même matériel l'insaisissable phénomène météorologique, qui dans la nature peut parfois séparer la terre du ciel, lorsque les nuages sont très bas, ou bien des rayons solaires. L'installation placée devant l'une des paroi vitrées du musée, créé au contraire une transition douce en laissant passer la lumière de manière progressive et discontinue, au lieu du cadrage strict de la fenêtre qui fait que l'on cerne directement le dedans et le dehors, l'ouvert et le fermé.