Aujourd'hui j'ai choisi de poster une photo scientifique et de me prêter au jeu du commentaire sur ce document qui n'appartient pourtant pas au champ de l'art. Les images aérospatiales sont très partagées sur le web, j'imagine qu'elles doivent pouvoir réunir des observateurs aussi divers qu'un(e) ado fleur bleue ou qu'un(e) féru(e) d'astronomie : Attrait pour l'imagerie
fantasy et intêret scientifique qui substituerait à l'observation froide l'émerveillement face à un au-delà teinté d'onirisme : au sens poétique et en terme des "folles visées" des entreprises humaines d'exploration spatiale.
Photo scientifique "améliorée" tout de même, puisqu'elle a subi une manipulation numérique visant à la rendre plus conforme à la réalité à l'aide d'un filtre réduisant la profondeur de champ.
Aucune légende ne précise la nature de ces images alors j'en profite pour joindre d
eux liens vers des documents officiels de la NASA.
Discover the cosmos! Each day a different image or photograph of our fascinating universe is featured, along with a brief explanation written by a professional astronomer.
Cela ressemble fort à une nébuleuse, berceau des étoiles. Au-delà de l'intérêt scientifique que l'on peut porter à l'univers, à sa composition, aux objets interstellaires, résident les questions fondamentales auxquelles l'Homme se confronte depuis toujours : Ce qu'il y avait avant la création de l'univers, le vide, l'infini. Nos esprits peuvent difficilement concevoir ce qui n'a pas de limite, nos vies mêmes ayant une fin. L'inatteignable et l'invisible engendrent la fascination, l'émerveillement, mais aussi la crainte.
RépondreSupprimermerci pour votre complément d'analyse qui me permet d'ajouter que la photographie, en mettant des bornes, un cadre à cet infini a effectivement cet effet rassurant mais nous ne pouvons nous empêcher d'imaginer l'immensité et le vertige grisant de se retrouver dans l'espace réel restitué par cette image, espace hostile d'un point de vue physique alors que cette crainte métaphysique que vous évoquez pourrait quant à elle être apprivoisée et dépassée. La limite ici étant que l'immensité est quasiment réduite à une dimension décorative (d'où la comparaison avec l'imagerie fantasy).
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