samedi 23 mars 2013

The French Open : Sport et Rock'n Roll !

Aujourd’hui, j’ai choisi d’extraire de la discographie des Foals leur toute première chanson : The French Open, issu de l’album Antidotes. Pourquoi ce retour en arrière quand le tout récent Holy Fire vient d’imposer commercialement le groupe sur les charts ? Tout simplement parce que c’est comme ça, quand je découvre un ou des artistes, j’aime bien aller voir d’abord ce qui s’est fait à la source. Cela ne vous dispensera pas d’écouter au choix les 3 albums disponibles qui valent chacun le détour. Titre étonnant faisant référence au tournoi de Roland Garros comme vous l’aurez compris, je n’avais pas imaginé qu’une rencontre sportive de ce type pouvait être si rock’n roll même si j’avoue être fidèle au rendez-vous ! Mais en réfléchissant bien, l’intro avec les vents semblant s’accorder en crescendo évoque peut-être l’enjeu, la pression qui monte, pourquoi pas le ressenti à la fois des joueurs et du public. La cadence générale répétitive nous ramène un peu à l’aspect systématique du jeu, mais je pense que la chanson décrit plutôt la dimension instinctive et l’ambiance, aux sensations, ce qui pour le coup est déjà plus rock’n roll ! On est dans la retenue avec le jeu de guitare comme si l’énergie se concentrait, était retenue pour mieux exploser le moment voulu. Et effectivement c’est ce qui arrive : des accents afro s’invitent bientôt, c’est le rock que j’aime car il prend l’eau, se laisse pénétrer et enrichir par d’autres styles. En bref, il est vivant ! Pour qui connaît un peu le tennis et s’y est essayé, on notera que le sport requiert un mélange de grande maîtrise de soi et de lâcher prise à la fois, qui me semblent présents aussi dans le morceau. Un mot sur les paroles, elles se résument quasiment à cette formule : « un peu d’air sur la terre » balbutiée et scandée à l’image de ce premier extrait du premier album d’un jeune groupe qui tape un grand coup dans le paysage musical anglais et international je suppose. Le tennis semble ramené à son essence physique et presque sensuelle. Je n’aurais guère pu faire une analyse poussée en anglais et ce choix m’arrange donc bien car je ne voulais pas non plus omettre cette dimension. Je retiens après « wasted games » qui amène me semble-t-il l’exigence opiniâtre que requiert le sport comme la musique. Allez, assez parlé, bonne écoute !


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