mardi 7 octobre 2014

"Interactions électrostatiques entre fleurs et abeilles"

Copyright: Dominic Clarke/Daniel Robert/Heather Whitney 2014
Nulle atomisation de pollen sur ce crocus, juste de la peinture jaune signalant les zones de légers champs électriques générés par la fleur émettrice lorsque sa charge entre en interaction avec celle de l'abeille capable de la percevoir. Non seulement cette propriété indique à l'insecte vers quel type de fleur s'orienter, mais lui permet aussi de communiquer avec ses congénères, le pollen étant d'autant plus efficacement récolté grâce à l'électricité statique.

Plus d'informations sur le site du Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC)

2 commentaires:

  1. C'est une preuve que le monde, tel que nous le voyons, est loin de correspondre totalement à la réalité. Notre perception est limitée par nos capacités visuelles, alors que les interactions entre les éléments de la nature, en l'occurrence, entre les abeilles et les fleurs, sont beaucoup plus organisées qu'il n'y paraît.

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  2. Il me semble que cette prise de conscience peut susciter aussi bien l'émerveillement face à un ordre inimaginable, au moins à première vue, que le désenchantement face à des règles guidant systématiquement ces interactions, loin de la représentation bucolique des abeilles "papillonnant" de fleur en fleur. Plus généralement, je ne conçois personnellement pas les Sciences et les Lettres comme nécessairement contradictoires.

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