leucopogon microphyllus |
Cette fleur "barbue", comme le suggère sa désignation anglaise, est produite par une espèce protégée d' arbuste australien. Particularité, au-delà de sa délicatesse, qui me rappelle tout d'abord la richesse des textures naturelles. Elle aurait pu servir de modèle à l'éponge textile, comme l'Homme s'est à maintes reprises inspiré de toutes ces formes ayant bénéficié de l'évolution pour innover, particulièrement dans ce domaine-là (bandes velcro, combinaisons de natation...).
Je me suis ensuite étonnée de ce que cet aspect velu se situe sur les pétales de la fleur et non sur la tige ou les feuilles comme c'est généralement le cas. Naturellement, ces poils ont une fonction autre que décorative :
"ils augmentent la surface des feuilles et tiges et peuvent permettre une meilleure régulation de la température. Souvent le dessous des feuilles est couvert de poils qui piègent les gouttes de rosée et permettent ainsi de ralentir le dessèchement." (microscopies.com).
Or si nous revenons à notre arbuste, nous remarquons que ses feuilles sont minuscules, cette réduction permettant de ralentir la transpiration, mais n'expliquant pas pourquoi celles-ci sont glabres. La fleur offrirait donc un meilleur compromis. La documentation étant peu fournie sur ce leucopogon microphyllus, j'ai trouvé en la fleur d'Edelweiss une comparaison peut-être éclairante : j'apprends que l'aspect feutré de ses pétales la protège contre les rayons UV et les fortes variations hygrométriques (ascop.net). Outre un ensoleillement commun au deux parties du globe, il se trouve que la plante australienne est native de l'est du pays, où s'étendent comme une coïncidence les Alpes victoriennes. Il y aurait donc là quelques clefs de compréhension.
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