J'interpréterais cette citation de deux manières : la première, on pourrait penser que les chemins qui n'ont pas de voyageurs n'ont tout simplement pas été trouvés par la grande partie d'entre eux, qui "n'ont pas leur sentier" (allusion éventuelles à ceux qui ne trouvent pas leur voie), la seconde, que cette deuxième classe de voyageurs est au contraire une classe de libres-penseurs qui inventent leurs propres chemins hors des sentiers battus.
Je vous rejoins et en même temps je pense que le sens de cette différenciation choisie par Flaubert entre "chemin" et "sentier" est déterminant pour la validité d'une interprétation. Il n'est pourtant pas évident de s'entendre sur une acception équivalente des deux : le chemin est-il celui que l'on oppose à la route comme tracé personnel ; quant au sentier, doit-on y voir l'idée spontanée de "sentier battu", alors que dans la classification des voies de circulation il s'agit du plus anarchique...
J'interpréterais cette citation de deux manières : la première, on pourrait penser que les chemins qui n'ont pas de voyageurs n'ont tout simplement pas été trouvés par la grande partie d'entre eux, qui "n'ont pas leur sentier" (allusion éventuelles à ceux qui ne trouvent pas leur voie), la seconde, que cette deuxième classe de voyageurs est au contraire une classe de libres-penseurs qui inventent leurs propres chemins hors des sentiers battus.
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